Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Boring Lifestyles
12 novembre 2007

my best friend's a butcher, he has sixteen knives

19h30. C'est l'heure de retrouver A et A. On grimpe dans le tramway dans la joie et la bonne humeur avec un soupçon d'excitation. En fond sonore, une jeune fille nous/me gratifie du nouveau Chris Brown feat T-Pain, kiss kiss, je chante, des contrôleurs montent puis notre arrêt et on descend (oui oui tout va si vite). Un peu de marche, une fouille rapide (on sait jamais si j'avais envie de tuer P B), un coup d'oeil rapide au marchandising, et on se dépèche d'aller dans la fosse (genre j'aimerais bien être devant aussi). Pas de groupies (non Interpol c'est pas assez rock'n'roll, ils portent même pas de slim, et ne se dépoilent pas au bout de 2 min), une bande de naast mais rien de mal. Les nuits d'hiver nous font le plaisir d'être là, mais la triple épaisseur c'est pas super pratique ils ont pas encore installer les portes manteau dans les salles de concert.
Un karaoké sauvage, et moult faux branchements et accordements plus tard, la première partie nous fait le plaisir d'arriver : Blonde Redhead. C'est beau et ça transporte. Quand on ferme les yeux c'est comme dans un rêve. La voix de Kazu Makino à quelque ressemblance à celle de Bjork, une voix cristalline. Un son électrique à la Sonic Youth parfois déroutant. Pour moi BR c'est ce genre de musique qu'on écoute sous la couette ou dans son salon en concert c'est légèrement "badant". (Peut être bandant pour les monsieurs aussi parce que madame Makino elle aime bien les robes ras la foufoune).

IMG_6542

Vers 21h30, le groupe nous salue et laisse place aux staffs pour le rangement, OMG le groupe lui même range son matériel, qqs membres de publics salue leur force surhumaine (tu la sens l"ironie?).
Des simulations de réglages plus tard, la musique d'Obstacle retentit dans la salle, la pochette moche est projetée sur fond blanc, 4 mois d'attente et INTERPOL débarque sur la scène. Je me retrouve en face de Paul Banks (enfin 3 ou 4 rangs plus loin mais assez près pour mes yeux et mes oreilles). La lourdeur des morceaux se posent sur mes épaules, le set s'enchaîne malgré moi, j'aimerais marqué un instant après chaque chanson et recommencez encore une fois, une fan me hurle les paroles dans l'oreille gauche. Le pulic suit, moi je me contente d'écouter chaque titres me transpercent. Je ne suis pas une grande spécialiste d'INTERPOL malgré les nombreuses écoutes des 3 albums, j'ai pu reconnaître : C'mere, Narc, No I In The Threesome, Evil (amour amour) Untitled, Not Even Jail, Slow Hands ( où la chanson qui fait pogoter les gens), The Heinrich Manoeuver, PDA (amour), Stella was a driver but She Always down, un très bon set marqué par l'absense de "Roland" me semble t-il mais aucune déceptions. Daniel Kessler danse et plane lorsqu'il s'approche de nous et que nous l'acclamons, Paul Banks rit de nous quand on se bouscule, Carlos Dengler fait de la basse sur la tête, Sam Fogarino nous aime et nous dit qu'ils devraient venir plus souvent ici (tu m'étonnes). Dernière chanson mon badge des Rakes se fait la malle, je fais un plongeon, un beau jeune homme me demande à plusieurs fois si ça va, légèrement enivrée je lui réponds que oui. "a bottle of water, a bottle of water please!"

Un achat de badge (nécessaire à ma collection) et le rêve prend fin. C'est affreux ce qu'un concert d'INTERPOL peux laisser comme séquelles à tel point que j'en pleurs seulement le lendemain. Peut être le fait d'avoir dormi 6 heures je ne sais quoi penser.

Publicité
Commentaires
Boring Lifestyles
Publicité
Publicité